La fonction positive du symptôme

Message de l'inconscient au conscientUne insomnie, une douleur, un eczéma, et de nombreux autres symptômes… peuvent être appréhendés comme des troubles ou maladies à soigner médicalement en tant que tels.

 

Dans certains cas, ils se révèlent être plutôt un message de l’inconscient au conscient. Plus le conscient fait la « sourde oreille », plus le message peut s’amplifier ou se figer en un symptôme durable et gênant.

Dans ces cas, (r)établir un véritable dialogue entre le conscient et l’inconscient peut faire disparaître le symptôme – certaines fois de façon même spectaculaire. Il s’agit pour le conscient de prendre acte du message, et de voir avec l’inconscient comment agir différemment. L’insomnie, la douleur ou l’eczéma,… pour les exemples que nous avons pris, n’ont plus lieu d’être.

Richard Bandler, dans l’un de ses livres*, relate ainsi l’histoire de l’une de ses patientes. Celle-ci vient le consulter sur le conseil de sa psychanalyste – présente lors de la séance - pour des douleurs aux pieds, qui la handicapent fortement et l’empêchent de faire beaucoup de choses. R.Bandler établit un dialogue sous hypnose avec la partie inconsciente de sa patiente, et demande à celle-ci, si la douleur a une signification. La réponse est oui. Il lui demande si la douleur pourrait être moins forte, et l’objectif recherché atteint différemment. La réponse est oui. Si elle accepte de tester la chose immédiatement. La réponse est oui. La patiente s’aperçoit que de façon spectaculaire ses douleurs aux pieds ont quasiment disparu. Sa psychanalyste est également stupéfaite, et lui propose alors tout un programme pour les jours suivants. Les douleurs reviennent immédiatement. La patiente pousse un NON virulent. Les douleurs disparaissent à nouveau. Elle vient d’apprendre (et de prendre conscience) en quelques minutes, que ses douleurs étaient une façon de dire non à son entourage – accessoirement à sa psychanalyste -, qui régulièrement lui imposait des choses qu’elle ne voulait pas faire. Inconsciemment elle avait développé cette stratégie efficace ; ses douleurs aux pieds l’empêchaient de les faire. Mais en se généralisant, ces douleurs l’avaient comme piégée et l’empêchaient aussi de faire ce qu’elle avait envie de faire. Il ne lui restait plus qu’à réussir à dire non, ou à n’avoir mal aux pieds que quand cela l’arrangeait.

 

*Transe-formations

 

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